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| | Rayleigh'Style - Création de textes | |
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Silva R. Shinjitsu Commandant
Messages : 527 Date d'inscription : 14/09/2010 Age : 15 Localisation : ♣ Inconnue
Feuille de personnage Information: Doriki: (2100/2100)
| Sujet: Rayleigh'Style - Création de textes Mer 17 Nov - 18:58 | |
| J'ouvre donc ce sujet, où j'exposerais plusieurs de mes créations, principalement des textes. Voilà donc 3 petits truc que j'ai fait. Un pour un test dans le forum de pub où j'officie. Le voici :
- Spoiler:
An 3 000. Une Terre fracturée par les multiples conflits qui avaient réussi à être évité 1 000 auparavant. Les paysage chaleureux, d’une beauté inouïe au début du siècle dernier laisse place à un terre pleine de débris, où la végétation refuse de se découvrir. Les hautes plaines herbeuses ressemblaient à présent en immense désert de matière solide, sans grain de sable ou de poussière. Les conditions de vie, que l’on ne cessait de critiquer à l’époque, devinrent invivables. Niveau politique, l’anarchie s’installa progressivement. Les traités de paix, les édits signés et approuvés durant plusieurs milliers d’années furent rompus en un petit siècle. Les alliances entre les pays, les continents se brisaient à leur tour. Le Chaos total commença alors …
Pendant plus de 10 années, le Monde vivra comme cela. Le nombre d’habitants, constamment en hausse depuis plus de 1500 ans, se divisa par 10. Les personnes âgées, les enfants et les malades étaient les plus touchés par la mortalité conséquente du siècle présent. Les survivants, aussi peu nombreux soient-ils, ne se tenaient informé de rien : ils s’occupaient simplement de leur survie. C’est une erreur de ne pas se tenir informé des malheurs du siècle. Maintenant, le Monde étant tombé bien bas, il ne pouvait que remonter …
Dans ce siècle de misère et de pauvreté, plus aucun dirigeant. Tout le monde luttait pour leur survie, pouvant se battre pour une miche de pain. Un jour, pourtant le même qu’hier et que demain, un homme était déterminé à faire sortir le monde de ce Chaos. Les embûches étaient grandes, aucun homme n’aurait eu assez de volonté pour faire face à ce tas de difficultés. Pourtant, il ne recula devant rien. Un grand artiste, d’il y a plus de 1 500 ans, n’avait pas dit un jour : Tout obstacle renforce la détermination. Celui qui s'est fixé un but n'en change pas. ? Cet homme devenu rapidement chef d’un pays en ruine, et il allia bientôt tous les pays sous une même bannière. C’était un homme très cultivé, qui avec l’aide d’un scientifique restaura un pays en l’informatisant. Le Chaos fut anéanti. Cependant, même avec un homme fort à sa tête, les survivants, qui croyaient tous en cette personne, furent immédiatement déçus. Les espoirs qu’ils avaient placés en cet homme se détruisaient peu à peu : tout le monde réalisait les desseins plus que dictatoriaux qu’aspirait à présent le chef mondial …
Un soupçon de joie dans un monde au bas de l’échelle, recouvert très rapidement par une résignation du Monde à l’égard de cet homme politique. Cet homme, au lieu d’aider le Monde à se relever, l’enfonça en plus dans les tréfonds d’un gouffre très profond. Son ambition était de restaurer le pouvoir des bêtes mythiques, telles que les Démons, les Anges déchus et des Dragons. Il espérait pouvoir mettre ces bêtes à sa botte, pour créer un monde selon lui « meilleur ». Le scientifique, très brillant, chercha désespérément de trouver une île sous-marine, qui était sensée abriter en son sein des fossiles de ses monstres légendaires. Cette île se nommait Plyre …
Toutes les informations sur l’île étaient cachées. Cet îlot de Plyre était, d’après les connaissances de ce savant, une île qui serait apparue sur terre bien avant l’ère du Cétacé. Elle abritait toutes les bêtes les plus ignobles que l’histoire n’a jamais connus, les monstres les plus dangereux que Dieu lui-même a voulu les punir. Depuis, cette île a été emprisonné, et les créatures qui y résidaient furent réduit à l’état de fossiles. Normalement, le monde ne devait pas savoir l’existence de cette île. Pourtant, après que le scientifique révéla à son maitre ses découvertes, le monde tout entier fut mis au courant des desseins de son président …
~ 20 ans plus tard ~ Les deux hommes les plus puissants du monde, après leur recherches vaines de l’îlot de Plyre, moururent sans avoir pu réaliser leur but. Le dictateur fou, malgré ses desseins démoniaques, avait réussi à redonner un peu de fierté au monde. A ce moment-là, plusieurs groupes se formèrent dans le monde : les fanatique de Raw, groupe politique poursuivant les recherches de l’ex-dictateur, les Mutins de Syn, groupe de révolutionnaires luttant contre les Fanatiques de Raw, ainsi que les Espions de Ytam, voleurs et groupe terroriste protégeant la cité de Plyre.
Qui rejoindrez-vous ?...
Le second, je l'ai fait en libre service. Toujours un contexte :
- Spoiler:
Dans les années 1500, dans un nouveau continent, découvert récemment, l’Amérique … Les grandes découvertes de plusieurs navigateurs Européens améliorèrent le système de localisation géographique de l’époque. Les Grands explorateurs, tels que Colomb Christophe, avaient donné l’occasion aux géologues de compléter leur carte du monde, en y ajoutant une île pratiquement aussi grande que l’Afrique. Colomb s’était procuré la gloire de sa grande découverte, l’Europe avait pu agrandir sa carte mondiale. Qu’en était-il pour le continent nouvellement conquis ? …
Chacun des deux peuples ne savait pas ce qui se cachait à l’opposé d’eux, derrière l’Océan Atlantique, « l’eau qui s’entend jusqu’à l’horizon » pour les Indiens. Autant vous dire l’étonnement des Amérindiens lorsque les Européens débarquèrent sur leur continent. L’Histoire dit que les Indiens vénérèrent les puissances Européennes, et que pour les remercier, les conquistadors tels que Hernan Cortés les massacrèrent. Face à la puissance de feu des Conquérants, les autochtones furent réduits à l’état d’esclaves, et les quelques hommes, femmes ou enfants restant en liberté étaient contraints à s’exiler dans les recoins reculés des Amériques …
Plus de 300 ans plus tard … Tous les Amérindiens étaient anéantis par les guerres incessantes contre les Européens. Certains peuples, très décimés, réussissaient péniblement à survivre. Les Européens avaient donc adopté le continent, il était assez peuplé et commençait à s’industrialiser. A l’intérieur du continent, existait une petite bourgade, où habitait un employé d’une scierie. Cette scierie, c’était celle de Sutter's Mill, et l’employé s’appelait James Marshall. Ce nom, bien évidemment, ne vous ai pas inconnu, étant donné que cette personne était le précurseur d’un évènement qui allait changer à jamais l’image de la Californie …
Cet homme, James Marshall, lors d’un jour de travail comme un autre, fit une découverte plus que magique dans un pays en construction économique, et évidemment industrielle. Dans un petit coin de son entreprise, il découvrit de l’or pur. Un petit tas de matière dorée se répandit plus vite que l’on ne put le croire. La Californie, peu après cette découverte, accueilli un nombre incalculable d’aventurier en tous genre, aussi bien américains qu’étrangers. A partir de cet évènement débuta une course folle à travers tout le pays. Cette course historique est appelé « La ruée vers l’or » …
San Francisco, ville évolutive … Un jour comme un autre, dans la bourgade de San Francisco. Enfin, plus très normale depuis l’arrivée des pionniers à la recherche d’or. Cependant, la journée était normale, pour un petit bonhomme qui vivait là, sans comprendre ce qu’il se passait. Des trous énormes se formaient sous les coups de pelles et de pioches des forty-niners. La ville, mince au début des années 1800, devint rapidement en deux ou trois ans une agglomération conséquente …
Voudrez-vous écrire l’histoire des différents peuples Amérindiens ? Ou alors, peut-être voudrez-vous raconter votre histoire d’un aventurier en recherche d’or et de succès ? Si vous recherchez la paix, rien de mieux que de devenir un habitant de San Francisco … Qu’importe, venez raconter votre histoire ! …
Le troisième, je l'ai réalisé aujourd'hui même. C'est une histoire, que j'ai réalisé avec l'aide d'un bandit très célèbre américain. Saurez-vous le découvrir ?
- Spoiler:
Les premiers rayons du soleil se levèrent sur l’ouest américain. La nuit s’en allait, la luminosité augmentait très rapidement. En quelques instants, l’immense désert parsemé d’innombrables villes fut réveillé, après une longue nuit de sommeil. Enfin, longue pour les habitants de la ville de Golding. Non loin de là, à quelques 1 000 pieds de la petite bourgade, un homme dominait la « vallée des rocs », en étant perché sur le lieu mythique de « Monument Valley ». Il était assez petit, d’une figure plutôt mince. Cet homme portait une petite veste beige non fermée et une polaire verdâtre aux manches longues. Un pantalon de tissu ornait les jambes de ce bonhomme. Rien qu’avec ses vêtements, la catégorie sociale du jeune homme se remarquait à 100 mètres à la ronde. On pouvait voir qu’il appartenait à une classe sociale assez pauvre, voire très pauvre, de l’Amérique. Par ailleurs, son arme à feu dans sa main droite témoignait d’elle-même de la classe de cet homme … * * * * * Je me trouvais là, sur l’immense plateau de l’Ouest Américain. Contraint à fuir les autorités du Nouveau-Mexique, j’avais trouvé refuge dans l’immense contrée désertique qu’est « Monument Valley ». J’avais erré toute la nuit dans la « vallée des rocs » pour trouver une ville tranquille où je pourrais passer la nuit. Cependant, il faut dire que les bourgades qui font partie du plateau du Colorado ne sont malheureusement guère nombreuse, étant donné la chaleur abondante, et l’eau rare. Lorsque le jour allait montrer le bout de son nez, je montais sur un des « inselbergs » de la région. Il surplombait la vallée, et grâce à cela, je pus apercevoir une ville. Je me dirigeai donc vers cette ville, en espérant pouvoir récupérer la nuit que j’avais passé à marcher dans le gigantesque plateau du Colorado … A première vue, le petit village était accueillant. Quand je marchai dans la rue, les gens qui étaient sortis me saluèrent un à un, en tirant un grand sourire. Je fis de même. En quelques instants, j’arrivai devant un grand bâtiment, avec au-dessus un écriteau où était marqué en majuscule le mot « Saloon ». Je rentrai dans ce bâtiment. La salle était bruyante, toutes les personnes présentes étaient assises à une table, en sirotant un verre et en accomplissant d’autres activités, comme les jeux de cartes. Cette joyeuse ambiance me détendis un peu, et me fis oublier la course-poursuite de la veille. Je m’approchai du tavernier, pour lui faire part de ma requête, quand j’entendis plusieurs murmures derrière mon dos. Tout à coup, la taverne devint silencieuse. Une femme cria ceci avant d’ameuter tout le groupe dehors : - Lui, ici ! Fu … Fuyons ! Mon visage ? C’était juste mon visage qui provoquait tant de peur ? En tout cas, tout le monde était parti de la taverne, même le gérant. Une voix assez forte, masculine cette fois, venant de derrière la petite porte du saloon m’interpela. Elle était plus qu’agressive, mais également très apeurée : - S … sors d’ici ! Je sais qu … que tu es là ! Je m’exécutai. Il était évident que personne n’osait se défier à moi ; ma renommée avait, il me semble, dépassée les limite du Nouveau-Mexique. Quelques petits meurtres affolaient ainsi toutes les personnes de l’Amérique ? Etre populaire, franchement … Oui, c’est vrai que j’avais tué plusieurs personnes. Je n’étais guère obligé, mais je l’ai fait, pour la simple et bonne raison d’honneur, et aussi de survie. Si j’avais été un bon samaritain, il ne fait aucun doute que je serai à présent six-pieds sous terre, mort comme un chien dans une de ces ruelles sombres et étroites, une balle entre les deux yeux. Mais le contraire s’était passé : c’était moi le bourreau de ces personnes, et ils furent morts minablement dans un chemin sombre. En ce temps-là, il n’y a pas de gentillesse : à la guerre comme à la guerre. Toujours est-il qu’un homme m’avait appelé à me rendre, ce que bien sûr un homme digne comme moi ne fit pas. Cet homme, il avait un polo bleu marine, un chapeau marron, et une petite étoile en or sur le pectoral gauche. Vous l’aurez compris, le Shérif était seul dans la rue, en m’attendant. Je sorti tout doucement du petit bar, et lui tint ceci : - Tu es donc le Shérif ? Je te pardonne de m’avoir parlé comme tu l’as fait, maintenant, rentre dans ton petit commissariat, pose tes fesses sur la chaise de ton bureau, et occupe-toi de tes petits bandits du village. - Tu … Tu plaisante ? Ce n’est pas drôle, viens te battre !!!!! En quelques instants, il avait braqué son Revolver, calibre 8 de vue, dans ma direction. Je ne bougeai pas d’un cil, et la balle me frôla le haut de mon crâne. Elle perfora mon chapeau, en revanche. Mon regard, assez passif jusqu’à maintenant, se changea en ton très agressif. Il n’a guère accepté ma proposition, il allait donc subir les mêmes dégâts que mon chapeau : un trou béant au somment de son crâne. Je dégainai mon 9mm, le pointa vers lui, en appuya sur la gâchette. Mon tir était plus précis que d’habitude, je n’aurai normalement réussi guère à le toucher à un point vital. Pourtant, cette fois-ci, je l’avais eu en un coup : la balle transperça l’étoile du Shérif et se logea directement dans le muscle le plus important du corps humain, le cœur. Etrangement, après avoir tué le gardien de la paix du petit village, une sensation de perte de contrôle me prit. J’avais un mal de tête horrible, et je ne sentis plus le pistolet dans ma main. Quelque chose me glissais sur le ventre. Je n’eus pas le temps de regarder ce que c’était : je tombai la tête la première sur la route pleine de caillou et de poussière. Avant de perdre connaissance, je pris conscience que cette fois, j’avais endossé le rôle de chien, qui mourut dans une ruelle sombre sans avoir pu accomplir le but pour lequel il s’était battu pendant des années. J’étais comme tous les types que j’avais connus, j’étais mort …
Voilà, je vous remercie d'avoir lu. Evidemment, n'hésitez pas à me dire vos remarques et vos suggestions pour m'améliorer !
@ plus tard
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| | | Silva R. Shinjitsu Commandant
Messages : 527 Date d'inscription : 14/09/2010 Age : 15 Localisation : ♣ Inconnue
Feuille de personnage Information: Doriki: (2100/2100)
| Sujet: Re: Rayleigh'Style - Création de textes Mar 30 Nov - 19:06 | |
| Voici une seconde oeuvre réalisée pour un travail au collège. Voici la consigne donnée lors du cours :
"Avec comme support la tragédie classique de Corneille, le Cid (acte III scène 3 et 4) : faîtes un texte romanisé. Votre texte devra contenir un minimum de dialogues, conformément aux propriété propre au type "romanesque" d'un écrit artistique" (les autres propriétés ne sont pas à négliger)."
J'ai remodelé le souhait de la professeur. Voici le texte original, du cid :
=> ICI (Acte III, scène 4)
Mon texte, le voici :
- Spoiler:
Le bâtiment qui se dressait devant moi était plus qu’imposant. Les pierres choisies pour édifier cette habitation donnaient un rendu plus qu’artistique. Sur le devant, nous pouvions voir des lignes droites, ne possédant aucunes courbes visibles. Tout était fait avec finesse et légèreté, ce que témoignent les deux statuettes d’or sur le palier de la porte. Les fenêtres de la maisonnée étaient d’une symétrie parfaite. Des masses de lierres s’occupaient de décorer un peu plus l’extérieur de cette immense maison. Il est évident que je venais ici plus que souvent. Mais à chaque fois que je m’approchais du lieu, c’était le même refrain. J’étais un adepte d’art, et cette beauté architecturale ne demandait qu’à être regardée. Je la contemplais donc, parfois pendant quelques minutes. Cependant, aujourd’hui, je ne puis guère m’extasier sur cette architecture. Je rentrai à l’intérieur du gîte. * * * * * Oui, je venais m’expliquer auprès de Chimène. Oui, je voulais qu’elle accomplisse son devoir sans rechigner, tout de suite. Je ne savais point dans quelle salle elle se trouvait. Je restais quelques instants figé, pour réfléchir. C’est à ce moment-là que j’entendis mon amante parler, dans la pièce juste à côté de moi. - Pour conserver ma gloire et finir mon ennui, le poursuivre, le perdre, et mourir après lui. Tout de suite, je rentrai dans la salle où se trouvait ma bien-aimée, assise sur une chaise. Habillé d’une longue robe blanche, elle était plus resplendissante que jamais elle ne l’avait été. Elle fût plus qu’étonnée de me voir ici, en ces lieux, après avoir commis mon devoir funèbre. Chimène appela sans réponse sa gouvernante. Après cela, je baissais ma tête en direction de mon cœur. Je lui demandai avec tristesse de me pourfendre le crâne, pour apaiser sa colère, et bien évidemment venger l’honneur de son père. Après qu’elle ait rapidement refusé, je sortis mon épée trempée dans le sang du plus habile guerrier de l’Espagne, et la montra à Chimène. - Quoi ! Du sang de mon père encor toute trempée ! dit avec stupéfaction la fille du défunt combattant. Il semblait que la vue de sang l’effrayait encore. Elle tapa de la main un grand coup sur le plat de la lame, ce qui la fit tomber. Je ramassai le sabre et le présenta encore une fois à Chimène. Elle continua, et me dit de repartir sur-le-champ. Il fallait que je m’explique. Je me relevai de ma posture assez inconfortable, rangeai l’outil de ma vengeance, et commençai à éclaircir mon geste. J’étais assez maladroit, je dois dire, mais au fil du discours, je ressentis que Chimène avait compris mon geste. De la réponse de Chimène, je ne retiens que quelques phrases : - Je sais ce que l’honneur, après un tel outrage, demandait à l’ardeur d’un généreux courage : tu n’as fait le devoir que d’un homme de bien ; mais aussi, en le faisant, tu m’as appris le mien. A travers ces diverses paroles, je comprenais à présent quelle femme j’allais épouser. Figure de courage et de gentillesse, elle incarnait aussi une justesse infinie. Cependant, elle ne pouvait pas refuser d’accomplir son devoir, alors que son père venait d’être tué et son honneur bafoué. Je lui offrais une opportunité énorme en me présentant dans sa maison, résigné à mourir. Ne pas la saisir serait une faute impardonnable. Mais avec une grâce énorme et une générosité sans fin, elle révéla une vérité qui m’avait échappée jusqu’à maintenant. - Va, je suis ta partie, et non pas ton bourreau. J’étais abasourdi. Ce n’est pas en me tuant simplement qu’elle pourra apaiser la colère de son père. Pour cela, il faut qu’elle me poursuive, et ensuite me tue. Moi, qui avait fait de même avec le père de mon amour, pourquoi être étonné qu’elle l’ait compris elle aussi ? Encore un de ces mystères du monde que personne ne résoudra. Moi, il était évident que je ne pouvais pas me résoudre à partir. Elle me dit avec pitié qu’elle ne me haïssait point. Une dernière fois, je tentais ma chance. Mais en empruntant encore un chemin plein de détours, ma bien-aimée me donna tort, une fois de plus. - Va-t’en, m’ordonna la belle. Il est vrai que je me demandais quand même à quoi se résolut Chimène. D’après elle, malgré notre amour vif, elle me traquera pour assouvir la vengeance de son père. Cependant, elle préfèrerait ne rien pouvoir faire. Il en était de même pour moi. Ô, miracles d’amour ! Que de maux et de pleurs nous coûteront nos pères ! - Rodrigue, qui l’eût cru ? Que notre heur fût si proche et sitôt se perdit ? Ah, vie injuste ! Nous qui étions promis l’un à l’autre, contraint à s’éloigner, et à s’entre-tuer pour l’honneur, à cause d’un soufflet ! Elle me pria une dernière fois de partir, et je m’exécutai. Je sortis tout d’abord de la pièce, en ayant pris soin de dire adieu à mon amour. Elvire, lorsque je sortais, rentrais dans la salle. Je passai le palier de la porte. Aucun regard, je ne me retournai point. J’étais trop occupé à verser des larmes, en courant dans la nuit …
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